Qu’entends-je ? Il y aurait une saison 3 de My Mad Fat Diary en préparation ? En voilà une sacré grosse bonne nouvelle !
(pas comme Léa Seydoux en James Bond Girl...)
Si vous ne connaissez pas encore cette petite merveille de série anglaise, voici la séance de rattrapage. Ce n’est pas une honte d’être au rattrapage… Sauf quand toutes tes copines de Lycée sont passées. Tu sais, ces copines de Lycée, celles qui étaient toujours plus belles, plus drôles et plus bonnes que toi. Tu vois de quoi je parle ? Ce bon vieux mal-être de l’adolescence ? Tu as de la chance il y a déjà deux saisons à dévorer.
My Mad Fat Diary c’est la vie de Rae Earl, 16 ans, 120 kilos. Elle tient un journal intime dans lequel elle raconte ses deux plus grosses angoisses : la bouffe et son corps. C’est drôle, vraiment très drôle. Mais pas que. On s’identifie immédiatement à ce personnage entier et fragile qui tente de décortiquer son monde et de s’y adapter.
« Aucun prince pour m’emporter au coucher du soleil…
La raison pour laquelle, bien sûr,
Je ne ressemble pas à sa princesse ?
Je ressemble à son cheval. »
Note spéciale à la bande son de cette série qui a de quoi raviver l’adolescente effarouchée aux hormones en ébullition qui est en toi : Oasis, Radiohead, Shaggy, les Bee Gees… Finalement, cette série est-elle faite que pour les filles traumatisées ? Non. C’est pour tous ceux qui se cachent pour manger derrière leur gros sweat à capuche, ceux qui angoissent à l’arrivée de l’été et qui se promettent : « l’année prochaine, c ‘est sûr, je fais un régime »… Et ceux qui tombent amoureux de n’importe qui et de n’importe quoi.
-De Papincourt- et -Manon P.-
Cette proposition est des plus alléchantes…
