Bon au fond, que demande t-on à un film en priorité ? Du divertissement. « Dracula Untold »est divertissant, point. Ni mauvais, ni bon, disons que ce dernier long métrage de vampire est bof, médiocre, « ça va », passable, « mwai-mwai » et tout autre adjectif qui irait avec un 5/10. Tu l’auras compris, cette critique aura du mal à être tranchée sur la question. Commençons alors par les défauts majeurs de ce film : pas assez de beaux gosses dans la lignée de « I, Frankestein », il tente de réhabiliter la légende du grand méchant Dracula qui en fait est un héros au cœur gros comme ça. Sauf que c’est amener avec des sabots taille 50 et cela dès les cinq premières minutes. On tombe alors dans un scénario pathétique autour de Vlad, sa femme et son gosse. La gestion des nouveaux pouvoirs du prince est un peu aléatoire, un peu aux désirs du réalisateur plus qu’à la recherche d’une cohérence : il fait jour, il fait nuit, il fait surtout toujours entre les deux ce qui permet aux vampires de cramer… ou pas. Ca dépend si c’est pratique ou non dans l’histoire. Si tu es un puriste des horaires ne va pas voir ce film. Incohérence et pathos sont les maître -mot de cet opus.
Mais il y tout de même des qualités qu’il ne faut pas négliger. Si tu es, comme 99% de la population, accro à « Game of thrones », tu seras alors ravi de revoir (ailleurs que sur des chiottes) papa Lannister, ainsi que le plus jeune des stark à qui on ne confie toujours pas beaucoup de réplique. Mais ce n’est pas tout, le héros est Luke Evans, le tueur de dragon de la trilogie du « Hobbit », ça n’apporte rien au film tout ça mais ça fait plaisir. Tous les codes du genre sont respectés, les chauve-souris volent, les vampires sucent et les moines pointent (leur crucifix… pardon).
La salle a rigolé à quelques moments, pas moi, ce serait donc sympa que tu ailles voir ce film et que tu m’expliques les vannes que je n’ai pas comprises. Merci d’avance.
-De Papincourt-
