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The Pyramid : 3/10.

pyramidC’est le niveau des films d’horreur au cinéma actuellement qui devrait nous faire flipper désormais. Sans déconner, avez-vous vu  «The Pyramid » ? Avez-vous vu ce sur quoi on est obligé de se rabattre dans la catégorie « épouvante » ? Parce-que « The Pyramid » ne vaut ni plus ni moins que les profonds navets « Ouija », « Catacombes » ou « The baby », si ce n’est que lui se paye le luxe d’une campagne de promotion sur NRJ 12… Le message est clair, il racole là où se trouve le public le moins exigeant.

Pourtant avec Alexandre Aja à la production, on peut éventuellement se demander s’il n’y a pas une ou deux idées originales qui vont ressortir, à l’image de ses réalisations comme « Piranhas 3D » ou « Horns ». Car Aja, qu’il le veuille ou non flirt ouvertement avec la série Z et le fait jusqu’au bout. Il suffit de voir un zboob flotter sur la mer ou voir Daniel Radcliff transformé en ange 100% inflammable pour comprendre que ces films tournent autour d’une idée qu’il n’est pas nécessaire de rationnaliser.

La question reste la même, Aja fait-il du Z de qualité ou des films Z qui s’ignorent ? Dans tous les cas « The Pyramid » réunit tous les ingrédients pour passer 1h30 de contraction de l’intestin grêle.

 

 

  • Caméra embarquée, classique, on en peut juste plus ! Ce qui était innovant il y a 10 ans est devenu le reflet des réalisations sans thunes. Surtout que chaque personnage a sa propre caméra mais qu’il est possible de les voir tous ensemble sur le même plan.
  • Des acteurs aussi mauvais que des collégiens au spectacle de fin d’année.
  • Une idée, une seule, qu’il faut vider jusqu’à la moelle : le grand méchant de la pyramide n’est autre que le dieu Anubis himself.
pyramid2

Le concept de « caméra à l’épaule » a été occulté pour cette scène apparemment.

Anubis, gonflé aux protéines, con comme ses pieds et entouré de vieux chats, tue toutes les personnes qui auraient le malheur de pénétrer dans cette pyramide qui indique à chaque coin de mur qu’il ne faut pas rentrer. Je valide le concept. Mais à priori au bout de 30 minutes, même l’équipe technique a lâché l’affaire. Cette seule bonne idée n’est pas traitée aussi salement que tout navet qui se respecte aurait fait. Anubis apparaît dans le feutré, résultat : on ne rit même pas devant ce potentiel de nullité intersidéral.

-De Papincourt-


Dans le genre navet,

catacombes

De Papincourt

3 Comments

  1. Faut pas croire, il y a encore de sacrés bonnes productions en terme d’épouvante. Il ne faut pas juste se contenter de certaines productions qui se sentent à mille kilomètres comme étant puantes…

    Règle de base, qui permet un bon écrémage, éviter comme la peste les found footages. Sauf très rare exception, c’est la paresse cinématographique absolue assurée.

    Seconde règle : éviter les production Blumhouse qui sont, en très grande majorité, des bouses totales ou l’essentiel de l’effort est marketing. Quelques exceptions tout de même, comme Lords of Salem de Rob Zombie, mais ça reste minoritaire dans cette maison.

    Déjà, avec ça, dans ce qui est distribué à grande échelle, on fait un écrémage conséquent. Et on peut se délecter de pépites comme It Follows !

    • It Follows est une véritable pépite c’est vrai ! Mais c’est un film qui contrairement à Pyramid est sorti dans très peu de salles en province… C’est à dénoncer. Mis à part les parisiens, on doit malheureusement se contenter de ce genre de navet au cinéma.

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