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Rogue One : une (des meilleures?) histoire de Star Wars.

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Cet opus se cale, tel un petit guéridon, entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars. On va même chipoter en disant qu’il est carrément juste avant le début du récit d’un Nouvel Espoir dans la Guerre des étoiles (merveille de la traduction française). Il ajoute à la narration des Star Wars sans pour autant contribuer à sa continuité. C’est donc pas entièrement un Spin-off, c’est plutôt un bonus apporté à l’univers de Mickey Georges Lucas.

Est-ce un bon film ? non.

Est-ce un bon film par rapport au reste de la saga ? Oui.

Je dois me rendre à l’évidence, je n’ai pas (excessivement) soupiré pendant ces 2h de batailles inter-galactiques, aux enjeux aussi simplistes qu’un dialogue avec ton oreiller.

Sans la musique et sans le texte qui défile dans les étoiles, SPOILONS :

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Destoyeur-guéridon

Tout commence dans une galaxie fort fort lointaine, sur une planète où y a pas un cul qui vive. Sauf dans une ferme isolée. Là on sait déjà que le scénario ne brillera pas par son originalité. Mais pourquoi pas, de toute façon on n’attend plus grand chose des blockbusters.

Un groupe de méchants vient chercher le père de famille qui visiblement s’y attendait. Il contacte d’urgence un ami de l’autre côté de la galaxie : « Tu-sais-qui sont arrivés pour tu-sais-quoi, tu trouveras ma fille cachée tu-sais-où ». Trop de suspense dans ce dialogue, je prends une bouffée de ventoline©.

La petite Jyn Erso était effectivement cachée dans un rocher, et sans même avoir le temps d’entendre son ventre gargouiller, Saw Gerrera ( qui n’a rien à voir avec Laurent Gerra) vient la sauver.

Pour faire court, c’est la fille de l’ingénieur principal de l’Étoile Noire, tu sais l’arme ultime de l’Empire avec un anus géant… L’arme, pas l’Empire. Sauf que Galen Erso est un de ces bobos de l’Alliance rebelle et trouve le projet « non éthique et responsable ». Les années passent et sa conscience le pousse à saboter ce qui sera capable plus tard de détruire les planètes. Seulement, il doit trouver le moyen d’en informer la Rébellion.

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Death star = Etoile noire (nouveau miracle de la version française)

Quel est donc cette faille mystérieuse, ce talon d’Achille, qui permettra la chute du côté obscur de la Force ?

« Si il y a une explosion, et bah tout explose ».

Comment ? Ce film existe donc pour ça ? Le message aurait pu dire « Prout » directement au lieu de nous sortir la brèche la plus débile de la Création. Et le pire c’est que la petite Jyn, aux airs toujours étonnés, a du mal à convaincre l’Assemblé rebelle de la véracité de ce message !

Tu l’auras compris, petit génie, la mission est désormais d’aller chercher les plans de l’arme géante afin de pouvoir faire exploser en 1977 la maquette en carton-pâte. Une mission kamikaze qui va conduire à la mort de toute l’escouade Rogue One… Mais mais mais le dossier, contenant plusieurs milliers de Tera Octets de plans, réussit à passer, malgré les problèmes de transmission des fichiers lourds (c’est visiblement un problème informatique encore d’actualité dans cette civilisation future).

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Le rôle d’une vie.

On finit par se retrouver à bord d’un vaisseau qui nous rappelle étrangement celui dans lequel feu princesse Léia se retrouvait autrefois… Et bien oui, ils l’ont fait, le message arrive directement dans ses mains. Et je dois dire que ça m’a plu.

Oui, magie de Noël « transcende-moi » ! J’ai apprécié pas mal d’aspects de ce film.

Les scènes de destruction de planète sont à couper le souffle et le réalisateur réussit à nous donner le vertige dans l’espace que nous pensions maîtriser. Un point d’honneur a été donné au réalisme des combats au sol, nous donnant l’impression de regarder Zero Dark Thirty lors d’un carnaval.

Les images faisant revivre des acteurs décédés sont bluffantes, voir effrayantes, mais au diable la morale, elles sont nécessaires au récit !

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Nouvelle collection Benetton.

Le droïde K-2SO, réplique impériale de C3-PO, ressemble à Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory. Son cynisme est intelligemment dosé au point d’en être véritablement drôle.

Finalement, cet opus se positionne de manière modeste face au mammouth que représente la saga, alors qu’il n’a pas de quoi rougir, bien au contraire…

– De Papincourt-


Star Wars : le réveil de la force c’est ici.

Inspection des aisselles.

De Papincourt

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