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Les animaux fantastiques : les joies de le saga Harry Potter, sans acné.

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Quel autre film ne pas attendre autant au tournant que Les animaux fantastiques ? Ce film c’est sensé être l’aboutissement de mes 7 années à Poudlard, je l’ai mérité, j’ai lu et relu, vu et revu tout ce qui existe sur l’univers de Harry Potter. J’ai passé tous les rites initiatiques ! Et par la barbe de Merlin, c’est une vraie réussite.

Certes, le récit se déroule bien avant la naissance de Harry, de ses parents et même de ta grand-mère. Peu importe, je me sens capable d’ouvrir des portes en utilisant la magie, de faire venir à moi des objets et je connais également toutes les règles concernant le transplanage. J’ai fini ma formation et je peux désormais affronter le monde avec ma baguette. Ce film fait du bien à cet univers, l’enfance et l’adolescence ont fait place aux problématiques adultes, avec la prouesse malgré tout, de nous émerveiller encore.

L’histoire prend le temps de s’installer et reste très aérée, bravo au génie J.K. Rowling. Ce récit n’a en aucun cas la prétention d’être un prequel. Certes, Albus Dumbledore va forcément montrer sa trogne dans la trilogie, mais ce n’est pas pour autant que l’intrigue initiale autour de Voldemort ne sera abordée. Et il ne faut pas. On en a largement soupé. C’est un véritable spin-off.

Les accélérations de rythme et les poursuites sont très réussies et ont la délicatesse de ne pas être rompues par une courte séquence d’humour hors récit, cet effet comique qui a été largement épuisé par Marvel.

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Eddie Redmayne qui campe Norbert Dragonneau ( Newt Scamander pour les puristes relous) est encore une fois totalement incroyable. Ma jalousie pour ce type équivaut à la taille des slips de Dudley. Pressenti par beaucoup pour être le futur Doctor anglais, chacune de ses apparitions au cinéma s’avèrent être des leçons d’interprétation. Le casting lui donne un acolyte gros qui sent la friture, à l’humour savamment dosé et diffus. Note spéciale, non pas pour Colin Farrell et le WTF final, mais plutôt pour Ezra Miller qui incarne le personnage de Croyance, venant boucler définitivement la noirceur et la profondeur de l’opus, lui donnant même un aspect à la sauce Del Toro.

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En bref, le film parlent à peine d’animaux, ces derniers étant finalement le prétexte aux aventures ; la recherche d’un niffleur ou autres scroutts à pétard comme fil rouge. Pourquoi pas ! On attend la suite…

– De Papincourt-


Quelque chose me dit que ce bon vieux Norbert a fait ses classes parmi les Poufsouffles… Pauvre âme…

Le Cauchemar d’être à poufsouffle

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Tu savais evidemment qu’Eddie Redmayne avait eu un Oscar ? Bien sûr que tu le savais…

Une merveilleuse histoire du temps

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De Papincourt

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