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Doctor Strange : Vous reprendrez-bien un peu de ratatouille ?

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Je m’étais juré pourtant de ne plus rien dire sur les Marvel. Je souffre d’amnésie de bonnes résolutions et je retourne voir systématiquement ces blockbuster dénués d’esprit. Doctor Strange, Benedict Cumberbatch ou pas, est décourageant dès les premières minutes. Autant les nouveaux Star Trek se donnent même pas la peine d’avoir un scénario, autant les Marvel, ce dernier opus compris, nous laissent toujours croire que leurs histoires sont incroyables, ficelées et novatrices. Serais-tu encore dupe ? Les effets spéciaux et les costumes steampunk ne sauvent plus personne dorénavant mais donnent inéluctablement au cinéma cet aspect junkfood.

Lexomil avalé, retour sur Doctor Strange, la énième ratatouille colorée de l’année avant de l’oublier à tout jamais.

Le film s’ouvre sur une course poursuite entre vilains en rouge et gentils en blanc. Tous ont le pouvoir de moduler le décor et de transformer ta salle de bain en piscine municipale. Que dis-tu ? Ça te rappelle Inception ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Dans tous les cas, les lois de la gravité ne semblent avoir aucun secret pour ces gens qui grimpent, tournent et créent leurs chemins au fur et à mesure de leurs pas. Je vais gerber sans comprendre pourquoi.

Sans transition chéri, nous arrivons dans le bloc opératoire de M. Sherlock Holmes aka Benedict Cumberbatch. Surdoué et antipathique. Est-ce pour ça qu’il a été choisi pour jouer ce héros ? Peu importe, la profondeur du personnage n’ira pas plus loin que tes pieds.

– Oh mon Dieu nooon ! Il roule beaucoup trop vite ! Et en plus il regarde son portable ! Et en plus le film a déjà commencé depuis 20 minutes ! –

Docteur Strange a un terrible accident de Lamborghini. Il a dévalé toute une falaise en faisant des dizaines de tonneaux, pour atterrir le nez de la bagnole planté dans la boue. Mais ne t’inquiète pas, il n’est pas mort, il a juste un affreux cocard et les doigts en chips. C’est terrible car il ne pourra plus se palucher travailler comme neurochirurgien.

C’est à partir de ce moment que le film va installer avec toi ce fameux contrat que les navets aiment tant. On l’appellera le Pacte de Crédulité. Maintenant, regarde simplement et bêtement les images du film sans chercher des explications à ce que tu vois, ou ce que le script t’impose, car tu n’en auras pas. Les protagonistes nous racontent des histoires qui n’ont aucun sens et c’est la porte ouverte aux imbécillités scénaristiques. Le « maître suprême » eunuque nous a prévenus, « oubliez ce que vous savez », comme ça, plus besoin de se creuser la nénette pour les scénaristes.

La machine bien huilée se met en place, enchaînement de poilades séquentielles et de combats au corps à corps dans ce monde qui utilise pourtant « l’esprit » et le « mystique ».

Quand il aura fini de courir il pourra peut-être utiliser sa cape de lévitaion.

Quand il aura fini de courir il pourra peut-être utiliser sa cape de lévitation.

Et là tu la sens la grosse question arriver ? Toute cette salade a lieu à la base pour que Strange puisse réparer par lui même ses mains. Il est devenu aussi fort que feu le moine shaolin mi-femme mi-peau de fesse pour qui tout était possible. Pourquoi diable n’a t-il toujours pas réparé ses putains de mains à la fin du film ?? Créer une boucle temporelle dans la dimension noire de Dormammu c’est facile mais raccommoder ses dix saucisses y a plus personne !

Affligeant.

-De Papincourt-


Encore un peu de Marvel avec

Avengers 2 : l’ère de la suffisance.

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De Papincourt

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